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Notre groupe projet

Notre groupe se compose de six étudiant.e.s de l'école IMT Lille Douai. Étant actuellement en première année, nous avons décidé pour notre projet ouvert de donner de la visibilité au métier d'ingénieur.e auprès des lycéennes. En effet, la proportion d'étudiantes dans la plupart des écoles d'ingénieur.e reste très faible, bien en dessous de la parité. De plus, notre école et la région dans laquelle nous étudions reste assez peu engagée face à ce problème. C'est donc pour faire changer les choses que nous nous engageons au travers du projet #JesuisIngénieurE.

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Louise BAEHR

Ayant toujours eu un attrait particulier pour les sciences et principalement pour la physique, le choix d’une filière scientifique au lycée s’est révélé être une évidence pour moi.  J’ai ensuite choisi de faire une classe préparatoire scientifique en filière Physique et Science de l’Ingénieur (PSI) pour me laisser encore du temps de réflexion quant au choix de ma future vie professionnelle. Même si on constate une augmentation du nombre de filles dans cette filière par rapport aux années précédentes, elles restent encore minoritaires et nombreuses sont celles qui n’ont pas conscience que l’ingénierie pourrait leur plaire.

Ce projet me tient à cœur car il permettra de donner de la visibilité au métier d’ingénieure afin de montrer aux lycéennes et étudiantes que de nombreuses femmes ont déjà choisi ce domaine et qu’il leur plaît. Ces filles seront alors libres de choisir une voie qui leur correspondra au mieux, car elles auront conscience de toutes celles qui s’offrent à elles.

Mon rôle de chef de projet est une bonne formation pour moi. Il me permettra d’apprendre petit à petit à gérer une équipe, mais également à correspondre avec l’extérieur : les tutrices, les intervenants, l’IMT. Ce projet basé sur un vaste plan de communication nous permettra à tou.te.s de découvrir quelle est la meilleure stratégie pour toucher un maximum de personnes.

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Juliette CARINGI

Ayant toujours été intéressée par les sciences et plus particulièrement les mathématiques, mon choix au lycée s'est porté sans hésiter sur la filière S option Sciences de l'Ingénieur. Pourtant, j’ai plus longuement douté concernant le choix de mes études supérieures. En effet, mon profil plutôt généraliste et ma méconnaissance du métier d'ingénieur.e m'ont fait considérer les classes préparatoires scientifiques et commerciales. Je me suis dirigée vers la filière MPSI car celle ci me laissait toutes les portes ouvertes pour affiner mon choix de métier. Je faisais partie des rares filles de mon lycée qui avaient choisi cette voie et cette disparité s’est confirmée à mon arrivée en prépa.

 

C'est pendant mes études en classe préparatoire que j'ai réalisé la difficulté qu'ont les filles à se projeter dans les métiers de l'ingénierie. En effet, de nombreuses camarades choisissaient de se re-diriger dans le commerce ou l'actuariat, domaines considérés comme moins "masculins". Cela m'a fait prendre conscience de problèmes tels que l'autocensure, ou l'influence de stéréotypes sociétaux sur les choix d'orientation des étudiant.e.s contre lesquels je souhaite agir à travers le projet #JeSuisIngénieurE.  

 

Étant la responsable technique de ce projet, je dois notamment gérer ce site internet, les graphismes et les réseaux sociaux. Ce domaine de la communication me plait mais je pense surtout qu'il est essentiel pour apporter de la résonance à notre projet et donner de la visibilité à nos actions.

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Maya DIDON

Les mathématiques et la physique ont toujours été des centres d’intérêt pour moi et pourtant, tout au long de ma scolarité on me poussait vers des études de langues et de médecine. J’ai reçu très peu d’informations sur les métiers qui s’ouvraient à moi dans les domaines scientifiques qui m’intéressaient, y compris le métier d’ingénieur.e. J’ai tout de même décidé de suivre les matières qui me plaisaient en allant en classe préparatoire aux grandes écoles option maths, physique et sciences de l’ingénieur (MPSI), qui était constituée de moins d’un quart de filles, dont beaucoup qui se sont plus tard réorientées en dehors du parcours d’ingénieur.e.

En effet, lorsqu’on me demande ce que j’étudie, la réponse est souvent « mais pourquoi ?! ». C’est pour cela que ce projet me tient à cœur, pour donner plus de visibilité à ce métier vaste et accessible à tous les sexes. A l’aide de ce projet, j’aimerais que des jeunes filles puissent s’identifier auprès de femmes ingénieures afin de pouvoir éventuellement se projeter dans ce métier ; une possibilité que je n’ai pas eue pendant mon parcours. 

En tant que responsable de la communication au sein du projet #JeSuisIngénieurE, j’aurais l’opportunité d’organiser des interventions dans certains lycées et de promouvoir d’autres associations qui partagent notre but.

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Julie MOLLAND

C’est pendant ma scolarité que je me suis découvert un penchant pour les sciences, notamment les mathématiques. En plus de ca, ne sachant pas quel métier je voulais exercer, j'ai choisi la filière qui me restreignait le moins possible. C’est donc naturellement que j’ai choisi de passer un Bac S option SVT. Comme tous les élèves ayant des résultats satisfaisant, mes professeurs me conseillaient de m’orienter soit vers une classe préparatoire aux grandes écoles, soit vers des études de médecine. Au début, comme beaucoup de filles dans cette filière, mon choix était plutôt porté sur les études de médecine. Mais mon goût pour les mathématiques m’a poussé à me renseigner d’avantage sur la filière d’ingénieur.e. C’est grâce à ces recherches que j’ai trouvé ce que je voulais faire: allier médecine et ingénierie en devenant ingénieure dans un domaine qui s’applique au médical. C’est pourquoi j’ai fait une Classe Universitaire Préparatoire aux Grandes Ecoles à l’université d’Avignon. Classe dans laquelle les filles étaient en large minorité.  

 

C’est cette différence de proportion, également présente dans les écoles d’ingénieur qui m’a poussé à reprendre le projet #JeSuisIngénieure, qui m’a intéressé dès que j’en ai entendu parlé. Je veux que les filles arrêtent de s'autocensurer et osent choisir la filière qui leur plaît, qu’elles soient plus représentées dans ce métier qu’est l'ingénierie pour que chacune puisse se projeter en tant que future ingénieure. 

Ayant eu une formation très axée sur les sciences, #JeSuisIngénieure est également l’occasion de m’investir dans un projet d’ordre social, ce qui peut m’apporter des compétences différentes de celles que j’ai pu acquérir lors de mes années d’études. 

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