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Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna

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  • Quel est leur métier ?

Ces scientifiques travaillent toutes deux dans le domaine de la génétique.  La française Emmanuelle Charpentier en tant que microbiologiste et l’américaine  Jennifer Doudna comme biochimiste.

  • Un petit mot sur son parcours

Emmanuelle Charpentier se prédestinée depuis son plus jeune âge à des études longues en université, elle confie dans le journal Le Temps en 2015 : “J’ai su cependant que je voulais aller à l’université vers 6 ans, quand j’ai vu ma sœur aînée y entrer».

Après son baccalauréat, elle se lance dans la biochimie à l’université Pierre et Marie Curie à Paris. Elle part ensuite aux Etat-Unis compléter sa formation puis revient en Suède et en Autriche. Elle s’installe ensuite à Berlin où elle met au point la méthode CRISPR-Cas9 avec son homologue américain pour laquelle elle est primée cette année.

Elle est aujourd’hui directrice de l’institut Max Planck à Berlin.

 

Jennifer Doudna est née de parents universitaires qui l’ont poussée à elle-même effectuer ses études à l’université.Elle obtient ainsi une licence de chimie à Pomona College en Californie puis effectue son doctorat à Harvard en biochimie. En 2012, elle fait la découverte des “ciseaux moléculaires” avec Emmanuelle Charpentier.

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  • Qu’ont-elles réussi à accomplir ?

Bien au-delà du fait qu’un binôme 100% féminin ait été primé, les deux scientifiques ont, par leur découverte, révolutionné les sciences. En effet, la méthode CRISPR-Cas9 permet de couper très précisément les gènes et pourrait entre autres être le remède à de nombreuses maladies génétiques. Néanmoins, la modification génétique soulève le vif débat sur l’éthique en médecine. C’est pourquoi cet outil possède sa part d’ombre et doit se garder de tomber dans des dérives eugénistes.

Emmanuelle Charpentier, conscience de cet enjeu a participé à un moratoire sur la modification du patrimoine génétique humain dès mars 2019, via une tribune cosignée par une quinzaine de chercheurs.

 

Emmanuelle Charpentier dans l’Express : «Je suis une scientifique avant d'être une femme scientifique et j'ai toujours fait en sorte d'être considérée ainsi.»

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